*CHRONOLOGIE DE LA LIBERATION DU VAR
**- 15 AOUT 1944 –
ZERO HEURE CINQ – Débarquement des 800 hommes du Commando d’Afrique du lieutenant-colonel BOUVET sur les plages du Rayol et dans l’anse du Canadel pour former la tête de pont.
DEUX HEURES – A la pointe de l’Esquillon près de Théoule, débarquement des 67 officiers et marins du Groupe Naval d’Assaut (c.f. SERIOT et c.c. MARCHE), du Combat Command du Général SUDRE, pour couper les routes reliant Cannes à Saint-Raphaël et à Fréjus.
Deux mille avions et planeurs survolent la côte et larguent 5 000 parachutistes américains sur La Motte, Le Muy, Fayence, Draguignan et Trans -en-Provence.
QUATRE HEURES TRENTE – Le Muy est occupé par les parachutistes du Général FREDERICK et libéré.
HUIT HEURES – A Pampelonne, la Nartelle, La Garonnette, Anthéor et au Dramond, débarquement du 7ème corps d’armée américain du Général TRUSCOTT.
**- 16 AOUT 1944 –
Débarquement de la 1ère Armée Française à Sylvabelle et à La Feux . 37 000 hommes et 5 800 véhicules . 3e DIA ; 1e DFL ; 9e DIC ; 1e DB ; 11e GA ; 3e DIUS. Opération Alpha.
De son P.C. installé à l’Hôtel Latitude 43 à Saint-Tropez , le major-général américain PATCH commande toutes les forces terrestres.
**- 17 et 18 AOUT 1944 –
Débarquement du matériel pendant la journée du 17.
Durant ces deux jours, les troupes de la 1e Armée Française (Général de LATTRE de TASSIGNï) entrent en contact avec les postes avancés du camp retranché de Toulon. L’offensive est tout de suite engagée sur Toulon avec seulement 16 000 hommes, 30 chars et 100 canons. 25 000 soldats allemands puissamment armés et retranchés dans d’innombrables casemates défendent leurs positions autour de Toulon.
Les Allemands sont commandés par le contre-amiral RHUFUS. La défense s’appuie sur les pièces d’artillerie de 340 m/m du cap Cépet.
**- 19 et 21 AOUT 1944 –
Le plan général d’investissement de la place de Toulon consiste :
1- A tourner Toulon par le Nord, à partir de Puget-Ville vers Méou-nes, Signes et Le Camp , et à se rabattre sur Bandol et Sanary.
Mission de la 3e DIA empêchant l’arrivée de renforts allemands.
2- A descendre vers Toulon par Puget-Ville, vers Cuers et Solliès
Mission de la 3e DIA.
3- A renforcer l’attaque sur Solliès par Pierrefeu.
Mission de la 9e DIC.
4- A emporter Hyères et le Mont-Redon , Giens et les communes de Hyères à Toulon.
Mission de la 1e DFL.
5- A réduire par mer les « batteries côtières et en particulier celles du cap Cépet à Saint-Mandrier.
Les : croiseurs Montcalm, Georges Leygues, le cuirassé Lorraine et trois torpilleurs américains réduisent les batteries allemandes du cap Cépet, de Saint-Elme, de Fabrégas, de La Seyne, du cap Brun, de la Mître, de Sainte-Marguerite, de San-Salvadour et de Porquerolles, tout en appuyant les opérations terrestres.
L’Emile Bertin, la Gloire, le Duguay-Trouin, le Malin, le Sirius, le Fantasque et le Ramilies (cuirassé américain armé de pièces de 330m/m) participeront au démantèlement des défenses côtières allemandes. Ces forces navales tireront plus de 7 000 coups de canons en 7 jours.
**- 22 AOUT 1944 –
Les combats se font plus âpres et plus meurtriers.
La 1e DFL libère Le Pradet, la Garde, mais le Thouars résiste.
De durs combats s’engagent devant la Poudrière qui ne sera réduite que le 22 au soir, après une lutte sans merci.
**- 23 AOUT 1944 –
Par Saint-Jean-du-Var, la 1e DFL pénètre dans Toulon et fait Jonction avec la 9e DIC, qui entre par La Valette, et des éléments de la 3e DIA épaulés par des chars du RICM .
Extrait de la brochure sur la 1e Division Française Libre dans le Var, réalisée par Pierre TROPET, conservateur du Mémorial national – Amicale du Var –
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