Maurice Gilles – Montpellier le 8 avril 1995
en mémoire des camarades tombés à l’Authion
Fallait-il, pour mourir, se rapprocher des cieux ?
Pourquoi donc, à l’Authion, en ce printemps dernier
D’une guerre sans fin ? Pourquoi si grand charnier
Où périrent nombreux, nos frères… jeunes… vieux ?
Pourquoi mes chers amis, par un temps radieux,
Tant de sang à coulé ? On ne peut pas nier,
Qu’on pouvait sûrement, fixer dans son terrier,
Cet ennemi d’alors… en ses arides lieux !
Mais nous gênions beaucoup au terme du conflit ;
Il fallait : nous meurtrir… et tuer notre esprit,
Nous priver de cueillir, les lauriers des combats,
Par les Free Frenchs gagnés. Nul n’a pu faire mieux…
Et nous fûmes bien seuls à lutter… tels forçats…
L’Authion venait à point… pour immoler les Dieux !!
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